Dimanche soir (21h00) l'Olympique de Marseille se déplacera à l'Allianz Riviera de l'OGC Nice en marge de l'affiche principale de la dixième journée du championnat de France. Un match qui s'annonce bouillant entre deux formations portées vers l'offensive, tant du côté des Aiglons de Patrick Vieira que des phocéens de Rudi Garcia, qui devrait prochainement prolonger son contrat sur la Cannebière.
Néanmoins, historiquement, ces deux équipes sont aussi réputées pour leur caractère combatif. À ce sujet, l'Argentin Renato Civelli, passé par les deux clubs durant sa carrière en France, est sûrement de ceux qui illustrent le mieux ces valeurs de combat, d'abnégation. Néanmoins, ses années à l'Olympique de Marseille avaient pris fin en 2009, au moment où un certain Didier Deschamps était arrivé sur le banc olympien pour prendre la succession d'Eric Gerets.
"Je sais que je n'étais pas une priorité. Mais j'aurais dû rester"
Près de 10 années plus tard, alors que Didier Deschamps a été nommé meilleur entraîneur de l'année grâce à sa victoire retentissante avec l'Equipe de France en Russie cet été, Renato Civelli n'a pas oublié certains de ses choix, non sans une certaine amertume.
"Un autre entraîneur est arrivé (Didier Deschamps). Il a amené beaucoup de joueurs. Après quelques années et avec un peu plus de recul, je me dis que je n'aurais pas dû m'en aller. J'étais en fin de contrat, le nouveau coach n'était pas très chaud alors qu'Eric Gerets, lui, voulait me garder. On avait commencé les discussions en mars-avril, je n'ai peut-être pas été trop bien conseillé. Je sais que je n'étais pas une priorité. Mais j'aurais dû rester. Quand j'ai signé à Marseille, je ne savais pas où j'arrivais. Je me suis vite rendu compte de l'ampleur de l'OM. Tu ne retrouves pas ça ailleurs", a confié le rugueux défenseur central dans un entretien accordé à la 'Provence' ce mercredi, qui évolue désormais dans son pays natal, du côté du CA Banfield.