Après une période de crise particulièrement délicate à gérer longues de plusieurs semaines, l'Olympique de Marseille va mieux, grâce notamment à une série de trois succès consécutifs, permettant au club phocéen de remonter considérablement au classement.
Encore vainqueur face à l'Amiens SC ce samedi, et ce sans plusieurs cadres qui plus est, le club entraîné par Rudi Garcia peut désormais travailler dans un climat de travail plus agréable, idéal pour poursuivre sa bonne série en cours. Interrogé sur le retour en forme de ses troupes ce dimanche matin, sur l'émission 'Téléfoot', l'ancien entraîneur du LOSC et de la Roma s'est d'ailleurs montré déterminé à continuer sur cette lancée, loin d'être rassasié.
"On a travaillé fort, on a changé des choses, on est mieux au classement mais pas encore là ou on voudrait être. Il faut se focaliser sur le match à Rennes le week-end prochain et faire 12/12", a ainsi confié le technicien, pris en grippe par les supporters marseillais il y a seulement quelques semaines.
"J’ai des comptes à rendre à mon actionnaire et mon président"
Facteur important de ce renouveau phocéen, l'attaquant Mario Balotelli, arrivé à l'OM durant le mercato hivernal en provenance de l'OGC Nice et déjà parfaitement intégré, en témoignent ses 3 buts inscrits depuis sa signature. Néanmoins, si l'Italien y est déjà pour beaucoup dans les bons résultats obtenus lors des dernières sorties, certains détails demeurent encore à régler afin de parfaire son utilisation durant cette deuxième partie de saison.
"Cela serait trop simple de résumer cela à l’arrivée de Mario mais il est important. Il prend une partie de la pression qui est sur l'équipe sur ses épaules. Je pense qu’il s’épanoui chez nous, donc il est heureux et notre jeu est plus enthousiaste. Il faut continuer à travailler pour l’intégrer dans l’équipe. On est en train de refaire une préparation physique avec lui. Il est capable de participer. On doit apprendre à le trouver en point d’appui", a ajouté Rudi Garcia.
Enfin, le technicien s'est exprimé sur sa situation personnelle, reprenant un dicton local pour imager son état d'esprit. "Peur de pas terminer la saison avant ? Non, je donne le meilleur de moi-même. J’ai des comptes à rendre à mon actionnaire et mon président. Ici il y a un dicton qui dit 'On craint dégun'."