Frank McCourt, le propriétaire de l’OM, ne cesse de répéter que son club n’est pas à vendre, tandis que l’offensive des potentiels acquéreurs se fait de plus en plus pressante. Le projet des investisseurs émanant du Moyen-Orient serait ambitieux et Mourad Boudjellal ne cesse d’en faire la publicité.
L’ancien président du RC Toulon a pris note des démentis faits par le club olympien concernant une éventuelle passation de pouvoir. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il baisse les bras. Au contraire, avec ses acolytes, il est toujours déterminé à s’installer du côté de la Commanderie et fait tout ce qui est possible pour fragiliser les gens en place.
Ainsi, l’homme du rugby n’a pas manqué de mettre la pression sur le patron de Marseille en lui rappelant qu’il est tenu de faire performer son équipe. "Nous ne lui mettrons pas un pistolet sur la tête. C’est son entreprise. Il peut vendre ou ne pas vendre. Mais s’il ne vend pas, il a une obligation. Quand on est propriétaire de l’OM, on a une obligation vis-à-vis des Marseillais. L'obligation notamment d'obtenir des résultats et d'offrir une équipe compétitive aux supporters olympiens. Ce qu'il ne croit visiblement pas possible au vu des finances actuelles", a-t-il tonné. Pas sûr que l’état-major marseillais apprécie ces observations.
Boudjellal a aussi répété que les hommes affaires dont il se dit représentant sont disposés à mettre tous les moyens nécessaires pour rendre à Marseille ses lettres de noblesse : "L’OM, c’est un club qui d’après nos informations va avoisiner les 130 millions d’euros de pertes, clame-t-il. C’est une somme qui fait peur, quand même. Notre position, elle est simple : on est là. On dit que l’OM n’est pas à vendre, moi ce n’est pas le sentiment que j’ai. En tout cas, si l’OM n’est pas à vendre, il faudra vendre des joueurs. Il n’y aura pas d’autres solutions. Et peut-être beaucoup de joueurs."