En plus de la crise sportive que traverse le club actuellement, l’OM fait aussi parler de lui à cause de ses problèmes de vestiaire notamment entre Payet et Thauvin. Mais, en cette période de marché des transferts, le club phocéen se montre également actif en coulisses. Comme c’est le cas depuis plusieurs saisons, les dirigeants marseillais sont à la recherche de bons coups à moindre prix afin de renforcer l’effectif d’André Villas-Boas. Alors que le mercato hivernal ferme ses portes dans une semaine,
Pol Lirola (Fiorentina) et Arkadiusz Milik (Napoli) ont débarqué en prêt (avec option d’achat) sur la Canebière tandis que Strootman, Mitroglou et bientôt Sanson ont fait leurs valises. S’il est trop tôt pour dire si ces transactions vont avoir un effet positif à l’OM, force est de constater que Pablo Longoria ne chôme pas et que le 'head of football' utilise à merveille son réseau en Italie.
"J'ai fait mon travail. Je dois chercher à faire ça. Le mercato qu'on fait ne peut pas être évalué pendant ce même mercato, ça sera jugé en fin de saison, c'est là qu'on verra si on a pris ou non les bonnes décisions", a confirmé l’Espagnol pendant la présentation de Milik.
Ayant réussi à avoir un joli capital sympathie auprès des supporters avec quelques coups bien sentis, Longoria a fait le point sur les derniers mouvements à prévoir à Marseille. Alors que le transfert de Sanson à Aston Villa pour une vingtaine de millions d’euros n’a toujours pas été officialisé, l’OM s’est déjà mis à la recherche d’un remplaçant, pour ce qui sera la dernière arrivée hivernale.
"On a perdu un joueur important (Morgan Sanson en route vers Aston Villa, NDLR) qu'on va chercher à remplacer, mais c'est difficile, a poursuivi Longoria. Il y a beaucoup de spéculation, ça va s'activer dans les prochains jours partout, la situation n'est pas normale. C'est notre priorité, après avoir analysé plein de profils. Si on a l'opportunité de se renforcer, on sera actif."
Allégé de certains salaires, l’OM a retrouvé une certaine marge de manœuvre sur le marché des transferts. Mais, en cette période de crise, elle reste toujours très limitée.