L’état de grâce de Jorge Sampaoli au Vélodrome est terminé. La cinquième sortie du coach argentin dans l’enceinte phocéenne s’est soldée par un nul, alors qu’il affichait jusqu’ici un sans-faute dans ce fief. Toutefois, le technicien argentin se contentera de ce point pris face aux Strasbourgeois, au vu du scénario de la partie.
Encore un coaching gagnant de Sampaoli
Dans cette partie, comptant pour la 35e journée du championnat, ses protégés se dirigeaient vers un revers et qui aurait été tout sauf scandaleux, avant d’éviter le pire de justesse. L’égalisation est survenue à quatre minutes de la fin du temps règlementaire, et fut l’œuvre de deux remplaçants. Le Brésilien Luis Henrique centrait pour l’Argentin Dario Benedetto, qui catapultait le cuir au fond d’une très belle tête.
« Pipa » avait bien choisi son moment pour mettre un terme à 12 matches sans le moindre but inscrit. Il est le sauveur marseillais du jour, même si nul doute que c’est surtout son entraineur qui va récolter les lauriers après ce résultat arraché in-extremis. Une fois de plus, Sampaoli se sera distingué par son coaching gagnant. Et on ne peut qu’admettre qu’avec lui l’OM ne lâche jamais et se bat jusqu’au coup de sifflet final.
L’égalisation tardive ne doit cependant pas occulter la performance en dents de scie des Phocéens. On pensait ces derniers dans une bonne période et surtout en réussite sur le plan offensif, mais c’est un bien morne visage qu’ils ont donné à voir durant la majeure partie du match.
L’OM s’en sort bien
Collectivement, les vice-champions de France ont livré une copie brouillonne. Et, ses individualités n’ont cette fois pas été en mesure de pallier à ses manquements. Inspirés la semaine dernière contre Reims, Arkadiusz Milik et Dimitri Payet l’ont été beaucoup moins cette fois. Chacun des deux s’est offert une seule occasion de but (à la 62e pour le Réunionnais, et à la 70e pour le Polonais). À ces deux tentatives, on ajoutera une reprise à bout portant de Leonardo Balerdi au cœur du premier acte et sur laquelle Matz Sels a signé un excellent reflèxe.
Strasbourg a marqué sur coup de pied arrêté, avec une reprise victorieuse de Stefan Mitrovic (73e) à la suite d’un corner. Mais, le Racing aurait pu le faire dans le jeu. Dimitri Liénard avait notamment sollicité à deux reprises Steve Mandanda sur des frappes lointaines (68e et 72e).