Avec neuf points, les Italiens ont trois longueurs d'avance sur la Finlande, et surtout déjà cinq sur la Grèce et la Bosnie-Herzégovine, battue samedi en Finlande (2-0), qui semblaient ses deux principaux rivaux.
Et avec la réception mardi à Turin de la Bosnie de Dzeko et Pjanic, la 'Nazionale' a la possibilité de faire un grand pas supplémentaire vers l'Euro itinérant de l'année prochaine.
A Athènes, les Italiens ont bouclé l'affaire en une demi-heure, la première, enlevée, décidée et très convaincante.
Depuis son arrivée après le désastre du barrage qualificatif pour la Coupe du Monde en Russie, Mancini a redonné de la confiance et une identité offensive à la sélection italienne, qui samedi a emporté la Grèce, particulièrement faible.
L'ouverture du score a été signée Barella, le jeune milieu de terrain de Cagliari que tous les gros calibres de Serie A rêvent d'attirer, bien servi par Belotti qui sur le coup a laissé Manolas sur place (24e).
Insigne a doublé la mise avec sa spécialité, une frappe enroulée du droit dans le petit filet (30e), trois minutes avant le but du KO inscrit de la tête par Bonucci (3-0, 33e).
La deuxième période italienne a été plus quelconque et marquée par quelques légèretés qui ont offert des occasions aux Grecs.
Mais Sirigu a alors été très bon, comme toute cette saison avec le Torino, et l'Italie est restée solide. En fin de match, Insigne ou Chiesa auraient même pu alourdir le score, ce qu'aurait aimé le sélectionneur.
"On aurait pu pousser un peu plus. On a eu des occasions et on aurait pu faire un peu mieux. Il y a encore beaucoup de travail mais l'attitude est bonne", a jugé Mancini.