Pellegrini ne comprend pas le boycott de la sélection de Borja Iglesias

Borja Iglesias a été le seul joueur masculin à prendre une décision forte concernant l'affaire Rubiales, le président de la Fédération espagnole, accusé d'avoir embrassé sur la bouché la joueuse Jennifer Hermoso sans son consentement lors de la cérémonie de remise des médailles du Mondial féminin.

Vendredi, après le refus de démissionner du dirigeant espagnol, l'attaquant du Betis s'est positionné en expliquant être "triste et déçu" de la situation. "Porter le maillot de l'équipe nationale espagnole a été la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma carrière. Je ne sais pas si je serai à nouveau une option, mais j'ai pris la décision de ne pas revenir en équipe nationale jusqu'à ce que les choses changent et que ce genre d'actes ne reste pas impuni."

Son entraîneur Manuel Pellegrini n'a pas vraiment salué son courage, en conférence de presse d'avant-match contre l'Athletic : "Je ne pense pas que ce soit une raison pour arrêter d'y aller. Je ne suis pas d'accord avec Borja. Un joueur doit être prêt à défendre les couleurs de son pays au-delà de la stupidité d'une seule personne."

Le sélectionneur Luis de la Fuente annoncera la liste des joueurs convoqués pour les matchs internationaux de septembre ce vendredi 1er septembre.