Pep Guardiola l'a mauvaise. Alors que l'entraîneur espagnol prépare la défense du titre de champion d'Angleterre de Manchester City avec la Premier League qui commence ce week-end, il a vu son nom associé à une rumeur l'envoyant à la tête de l'Argentine de Lionel Messi. En effet, il y a quelques jours le président de la Fédération Argentine a fait quelques révélations sur le possible successeur de Jorge Sampaoli en mentionnant Pep Guardiola.
Le président de la Fédération Argentine, Claudio Tapia a révélé à 'Tyc Sports' avoir tenté de recruter Pep Guardiola pour remplacer Jorge Sampaoli après la Coupe du monde 2018 manquée de l'Albiceleste mais a été contraint de renoncer à cause de son salaire : "Nous avons essayé de savoir comment obtenir Guardiola mais c'était très difficile. Très difficile ... un gros portefeuille. Oui, nous avons découvert quelque chose. C'était impossible".
Guardiola remonté contre Tapia
En conférence de presse, Pep Guardiola a été contraint à réagir et a démenti fermement ces déclarations : "Alors non, je suis un peu déçu parce que le président de l’AFA ne peut pas dire qu’il ne pourrait pas avoir Pep Guardiola parce que son salaire est incroyable. Savoir qu'il doit connaître mon salaire. Deuxièmement, il doit savoir que je sais exactement que lorsque vous travaillez avec une équipe nationale, l'approche est complètement différente. Et le troisième, le plus important, c'est que personne ne m'a contacté".
"Bien sûr parce que j'ai un contrat et que je veux rester ici jusqu'à la fin. Il n'était pas correct de dire la raison pour laquelle. Et une autre chose : pour l’équipe nationale argentine, le manager doit être argentin. Il y en a beaucoup, et ils sont vraiment bons, alors je ne vais pas entraîner l’Argentine. Je ne sais pas ce qui se passera dans le futur mais qu'on ne dise pas: 'Je ne vais pas prendre Pep à cause du salaire', car pour cela il doit me parler et tout savoir. La prochaine fois, il fera mieux", a conclu Pep Guardiola remonté.
Une chose est sûre, Pep Guardiola et Claudio Tapia ne vont pas passer leurs prochaines vacances ensemble et ce n'est pas en faisant de telles déclarations que le président de la Fédération Argentine parviendra à convaincre un technicien du calibre de l'Espagnol pour reprendre l'Albiceleste.