"L'assistance vidéo à l'arbitrage ne change pas le football, elle le rend plus honnête, plus transparent. Si on regarde la signification du mot progrès, cela signifie qu'il y a eu une amélioration, que les choses ont été rendues meilleures. Donc le VAR est un progrès", estimait Gianni Infantino, le président de la FIFA, le 13 juillet dernier, lors d'une conférence de presse tenue à Moscou.
Et pour cause, cet été, pour la première fois de l'histoire de la compétition, l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) a été mise en place lors d'une Coupe du monde. Un véritable choix effectué par la plus grande instance du football mondial, que son homologue de l'UEFA se refuse toujours à imiter en Ligue des Champions.
"Je suis sûr que l’UEFA prendra un jour la décision de mettre en place la vidéo"
Toutefois, pour le président de la commission des arbitres de l'instance mondiale Pierluigi Collina, ce ne serait en réalité qu'une question de temps... "L'assistance vidéo à l'arbitrage, la FIFA y a cru depuis le début et s’est donc logiquement bien préparée. Mais il y a des différences avec l’UEFA. Pour l’instant, la VAR n’a été utilisée que dans les championnats nationaux, ou dans les compétitions disputées dans un seul pays. Pour le faire en C1, où il y a beaucoup de pays représentés et presque autant de diffuseurs, c’est compliqué. Mais je suis sûr que l’UEFA prendra un jour la décision de mettre en place la vidéo. Quand ça arrivera, les arbitres seront prêts", a expliqué l'ancien arbitre international à La Gazzetta dello Sport.
"Je ne suis pas du tout contre, mais on doit mieux expliquer quand on l'utilise. On verra à la Coupe du monde. Cela pourrait être un bon projet, utile pour le football mais on ne doit pas se précipiter pour prendre ce genre de décisions", avait pour sa part déclaré le président de l'UEFA Aleksander Ceferin en février dernier, visiblement plutôt perplexe... Quoiqu'il arrive, si l'utilisation de la vidéo se propage actuellement dans les principaux championnats européens, il apparaît comme peu probable que la Ligue des Champions, reine des compétitions, fasse office d'exception.