"C'est une troisième finale, l'objectif est de gagner"

Thomas Tuchel ne veut pas entendre parler de qualification pour l'instant. Tant que le ticket pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions ne sera pas acquis, l'entraîneur parisien attend du sérieux de la part de ses hommes. Il l'a rappelé ce lundi en conférence de presse, avant la réception de Basaksehir mardi soir (21 h).
Comment éviter que le PSG se relâche avant ce match ?
Thomas Tuchel : J'ai l'impression que les joueurs ont conscience que ce parcours était très difficile. On va préparer ce match sérieusement et on ne va pas changer notre discours maintenant. On doit montrer notre qualité, c'est une troisième finale et on préparera l'équipe pour gagner cette troisième finale consécutive après Leipzig et Manchester.
"On ne va pas changer de discours maintenant. C'est une troisième finale, on préparera l'équipe pour gagner cette troisième finale consécutive après Leipzig et Manchester." #PSGIBFK
Abdou Diallo doit-il démarrer à gauche comme à Old Trafford ?
Oui et non. Je ne vais pas dire maintenant s'il commence. Normalement, on a deux spécialistes, Mitchel Bakker ou Layvin Kurzawa. Ils sont plus confortables à ce poste qui n'est pas le meilleur d'Abdou. On avait opté pour lui pour les challenges défensifs contre Manchester. Le match de demain est à domicile, il y a d'autres choix à faire. On les fera après l'entraînement ou demain matin. On doit aussi réfléchir à gérer son temps de jeu après un match à haute intensité contre Manchester et 90 minutes contre Montpellier. J'espère aussi que Kimpembe pourra démarrer ce match.
La première place du groupe est-elle déterminante dans votre esprit ?
Le premier objectif est de gagner. On ne veut pas penser à autre chose. Je veux qu'on montre le même respect pour l'adversaire que lors des derniers matches. On doit jouer pour montrer que nous sommes la meilleure équipe. Si on termine premier, cela nous offrira la possibilité de jouer d'abord à l'extérieur puis le deuxième match à domicile. Mais un huitième de finale est un autre match. Ce sera serré, que l'on termine premier ou deuxième. Le plus important est qu'on utilise nos qualités et notre cerveau pour jouer le match contre Basaksehir à 100%. C'est le champion de Turquie et en Ligue des champions il n'y a pas de match facile.
"Il donne beaucoup de volume à notre jeu en ce moment, il est super important. Tout le monde aimerait avoir un joueur comme lui dans son équipe. C'est super d'être son entraîneur."
Le rendement de Rafinha vous surprend-t-il ?
Quand j'étais à Mayence, j'observais ses matches et ceux de son frère Thiago avec Barcelona B, c'était exceptionnel. J'ai suivi la carrière de Thiago et celle de Rafinha. J'ai toujours été fan de lui, il a été exceptionnel. Il a toujours joué en donnant tout pour l'équipe, il a toutes les qualités pour jouer dans notre équipe. Il a eu beaucoup de malchance avec ses blessures, mais je ne suis pas surpris. Tout ce que j'attends d'un joueur de Barcelone, je peux le voir avec lui. Il est humble, super agréable, il a toujours le sourire à l'entraînement. Il pense toujours à l'équipe. Il a des qualités techniques et tactiques. C'est le très haut-niveau. Maintenant, le défi est qu'il reste en bonne forme. Il donne beaucoup de volume à notre jeu et en ce moment, il est super important. Tout le monde aimerait avoir un joueur comme lui dans son équipe. C'est super d'être son entraîneur.
"C'est le même groupe que l'an dernier avec Marquinhos, Mbappé et Verratti, mais on a ajouté Kimpembe et Navas. Ils parlent pour l'équipe."
Avec les départs de Thiago Silva et Edinson Cavani, à quoi ressemble le "club des sages" aujourd'hui ? Quels sont vos relais ?
Aujourd'hui, Presnel Kimpembe et Keylor Navas sont dans ce groupe. Sinon c'est le même groupe que la saison passée avec Marquinhos, Kylian Mbappé et Marco Verratti. Je peux parler de choses plus ou moins importantes. On échange régulièrement, ils parlent pour l'équipe.