Et si le camp du propriétaire, Frank McCourt, répète que l'OM n'est pas à vendre, Ajroudi estime pour sa part que "tout est à vendre et tout est à acheter".
Si ce projet d'achat est sorti du bois si tôt, c'est aussi parce qu'"on a avancé", explique-t-il. "Nous nous préparons depuis longtemps. On ne se jette pas dans la mêlée comme ça."
Il n'évoque pas de chiffres mais assure que le consortium va "mettre de l'argent" pour "développer le club."
Il ne donne pas non plus de date, rappelant qu'"avant de faire une offre par une banque d'affaires, il faut qu'on connaisse le passif et l'actif, on ne va pas faire une offre aveugle".
"Je suis un industriel, insiste Ajroudi, je ne suis l'intermédiaire de personne. Racheter l'OM, c'est notre idée avec mon équipe, je ne suis pas le porteur de valise des Saoudiens, des Koweïtiens ni de quiconque sur cette terre."
"L'OM serait le moteur d'un projet plus vaste", qu'il détaille, "humanitaire, social mais aussi économique, destiné à s'épanouir au cœur même du stade Vélodrome", un projet regroupant les "500 millions de Méditerranéens".
Il minimise la part de "soft power" géopolitique de l'opération: il ne s'agit pas des "Saoudiens qui arrivent et vont se battre contre les Qataris du Paris SG"
D'ailleurs, il précise que "les Saoudiens et les Emiratis ne dépasseront pas la majorité" du tour de table.
Dans sa vision, l'Olympique de Marseille est en "croisade pour la paix".