L'histoire du football n'a pas bien commencé pour Joao Felix, qui a pratiqué tellement de sports durant son enfance, qu'il était imprévisible de deviner qu'il allait devenir une promesse du football. La faute en revient peut-être à ses camarades de classe qui n'ont jamais voulu intégrer Joao dans leurs équipes, il était toujours le dernier à être choisi. Ou peut-être était-ce Porto le grand fautif, qui a douté de ses capacités quand il jouait dans le centre de formation des Dragões. Le passé est maintenant derrière lui. Et l'important à présent, est l'avenir, et tout indique, qu'il est promis à un bel avenir dans le ballon rond.
L'avenir est plus brillant pour le natif de Viseu, où il est déjà plus célèbre que le légendaire Paulo Sousa, qui a remporté deux Coupes d'Europe consécutives. Après s'être exhibé à Benfica, où il est devenu un vrai aigle royal, il s'est envolé vers l'Atletico Madrid, qui a fait de lui, le transfert le plus cher de son histoire, la formation espagnole compte bien faire de lui une véritable star. Et même si beaucoup prétendent que la méthode de Simeone ne fait pas ressortir le meilleur de son talent, l'avenir doré de Joao Félix est déjà tout tracé.
Joao Félix - un grand admirateur de Rui Costa - est très souvent comparé à l'ancien joueur de l'AC Milan, en raison de ses mouvements amples et précis, plutôt qu’explosifs et puissants... Ou lorsqu'il trouve des espaces et en profite pour donner une offrande à un coéquipier. Et s'il continue sur cette voie, il peut dépasser le Maestro.
Après 20 buts et huit passes décisives à Benfica l'année dernière, cette année, comme le rappelle 'ProFootballDB', il doit se contenter de 1,07 passe décisive et de 1,24 dribbles toutes les 90 minutes. Avec Cholo, il ne s'est pas - encore - imposé comme un taulier de l'équipe et le banc est devenu son meilleur ami (il n'a terminé que 9 de ses 28 matches officiels).
Simeone a décidé de protéger son jeune prodige qui n'a pas encore déployer ses ailes pour confirmer les espoirs placés en lui par les supporters colchoneros et les amoureux du ballon rond. Mais il n'est pas nécessaire de le protéger. A Benfica, il est devenu un leader en six mois et a battu des records, malgré son jeune âge et son allure d’adolescent. Le match de sa carrière est sans doute celui de Benfica contre Eintracht de Frankfurt en Europa League, où il inscrit un retentissant triplé. Quand tous les regards étaient rivés sur Luka Jovic, le magicien 'Made In Seixal', s'est mis toute l'Europe à ses pieds.
Le jeune portugais n'est ni ailier, ni attaquant de pointe, ni même vraiment numéro 10, il remplit un rôle qui lui semble taillé sur mesure, celui de second attaquant dans un 4-4-2. Ses qualités de passes et de dribbles sont louées par les observateurs du football. A l’aise avec ses deux pieds, il peut autant frapper du droit que du gauche. Sa véritable lacune est pour le moment son physique (1m80), il est très maigre, toutefois, il est toujours bien placé pour recevoir le ballon et faire jouer son équipe, en dépositaire de l’animation offensive.
Il faut être patient avec lui, surtout qu'il s'agit de sa première expérience à l'étranger et dans un championnat majeur. Pour Simeone, sa jeune star n'a qu'un seul problème : il ne sent pas encore l'amour du maillot. L'Argentin estime qu'une fois que João Félix arrivera à se sentir bien au sein de l'Atletico, il pourra être heureux sur la pelouse et rendre ainsi heureux les supporters rojiblancos.