Rennes met en place l'accord salarial validé par l'UNFP

"Cela démontre que l'unité, qui fait la force du Stade Rennais depuis de nombreux mois, demeure plus que jamais en cette période de crise", s'est félicité le club de Ligue 1 dans un communiqué, alors que plusieurs clubs sont encore en négociations pour mettre en oeuvre cette mesure à quelques jours de la fin du mois d'avril et donc du versement des salaires.
Sur le principe de l'accord global annoncé début avril et validé par le gouvernement ces derniers jours, les footballeurs toucheront certaines parts de leur salaire d'avril à la fin de saison, au moment du versement des droits télévisés.
Cette réduction temporaire, qui s'ajoute aux économies déjà obtenues grâce au dispositif d'activité partielle mis en place par le gouvernement et activé par de nombreux clubs, sera calculée à partir d'un barème progressif.
Les joueurs percevant moins de 10.000 euros dans le cadre de l'activité partielle, soit 70% de leur salaire mensuel brut, ne seront pas concernés par ce dispositif.
Au-delà, quatre tranches seront mises en place : 20% de rémunération en moins en avril pour les joueurs gagnant entre 10.000 et 20.000 euros; 30%, pour ceux entre 20.000 et 50.000 euros; 40%, pour ceux entre 50.000 et 100.000; et enfin 50% en moins pour ceux percevant plus de 100.000 euros par mois.
Il s'agit toutefois d'une simple recommandation: en vertu du droit du travail, "on ne peut obliger personne à y adhérer", avait expliqué un dirigeant de l'UNFP.
Dans les autres championnats européens, plusieurs effectifs d'équipes encore engagées en Ligue des champions ont accepté de baisser leur salaire pour aider leur club à surmonter la crise économique, à l'image de la Juventus Turin, du Real Madrid, du Bayern Munich, ou du FC Barcelone.