Deuxième de Ligue 1, l'Olympique de Marseille a conquis son monde cette saison avec de très bonnes performances, mais surtout des très bons résultats en championnat. Une saison réussie mais inachevée en raison de la pandémie de Coronavirus. Dans un live sur Instagram, Samir Nasri, loquace comme à son habitude, a parlé avec joie de son club de coeur : l'Olympique de Marseille. L'ancien Gunner est sous le charme de l'OM made in Villas-Boas.
"C’est costaud, franchement costaud. Villas-Boas fait vraiment le maximum avec ce qu’il a. J’aime bien le petit Kamara au milieu. J’aime bien Benedetto aussi, il a une belle qualité de remise, il est intelligent. Sanson, Rongier, ça court beaucoup. Ils ont joué toute la saison sans Thauvin. Payet est bien cette saison. Alvaro Gonzalez, je savais que c’était un bon joueur, j’ai déjà joué contre lui. Mandanda est excellent dans les buts. Les latéraux sont bons", a avoué le joueur d'Anderlecht.
"L'OM, c'est incroyable"
Ambitieux, le petit prince du Vélodrome rêve d'un retour à l'Olympique de Marseille, mais pas en tant que joueur où sa réputation n'est plus à faire, mais plutôt dans le rôle d'entraîneur, détenu actuellement par André Villas-Boas : "Je vais être coach de l’OM. Tu connais un Marseillais qui te dirait que ça ne le fait pas rêver l’Olympique de Marseille ? Ça n’existe pas ! Oui, bah attends, t’es malade toi ! Un stade comme ça, non… c’est incroyable".
Samir Nasri en a également profité pour vider son sac et donner son avis sur l'équipe de France : "Je ne comprends pas pourquoi Benzema n’a pas fait l’Euro 2016, ni la Coupe du monde 2018. Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas fait la Coupe du monde 2014. Trouve-moi un joueur qui est un content s’il est remplaçant… Je ne comprends pas pourquoi Hatem Ben Arfa n’a pas été sélectionné pour l’Euro 2016, après sa saison avec Nice".
"Il y a 200 millions de joueurs pas bons en sélection et qui viennent à chaque fois. Ça dépend de qui est le sélectionneur. Il y a beaucoup de sélectionneurs qui font ce que le journal 'L’Equipe' écrit. Il y a beaucoup de copinage. Les critères changent. Avant, il fallait être bon en club. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. En 2018, encore heureux qu’ils la gagnent, il n’y a que des cracks. Il peut faire trois équipes d’un très bon niveau. Mets Guardiola en équipe de France, tu vas voir comment ils vont jouer. On va se régaler. J’ai le droit de ne pas aimer. Je regarde, j’ai des potes qui jouent en sélection. C’était bien, c’était mérité, la Coupe du monde", a conclu le milieu français.