L'OGC Nice va devoir encore attendre avant de vivre un match européen en printemps. Les Azuréens n'auront pas réussi à franchir l'obstacle de Lokomotiv Moscou à l'occasion des 16es de finale de la C3. Le leader du championnat russe n'était pas un foudre de guerre. La différence, à l'aller comme au retour, s'est faite au niveau du réalisme et de la réussite dans le dernier geste.
Battus 3-2 sur leurs terres, les Aiglons ont abordé cette seconde manche avec de bonnes intentions. Conquérants, ils auraient même dû prendre les devants assez rapidement dans le match. Malheureusement, le sort en a voulu autrement. Aux 19e et 21e minutes, Mario Balotelli a armé deux lourdes frappes, mais le ballon a fini à chaque fois sur la transversale. Un manque de bol, dont n'ont pas souffert les Russes.
Les Niçois ont tout essayé
L'équipe de Yuri Semine a fait la différence sur sa première opportunité franche. À la 30e minute, et à la suite d'une partie de billard dans la surface niçoise, Igor Denisov prenait à mal Walter Benitez. Sans forcer, les hôtes prenaient l'avantage pour ne plus le lâcher. Guilherme, leur gardien, est resté imbattable, et ce malgré une flopée de tirs cadrés (sept) côté niçois. Avec ce taux de conversion nul, l'OGCN ne pouvait espérer renverser la vapeur.
Les visiteurs ont eu tout de même le mérite de ne pas se décourager. Balotelli (69e) et Lees-Melou (88e) ont frôlé de peu l'égalisation. De l'autre côté, Walter Benitez a aussi sorti un arrêt (58e) et vu son poteau gauche repousser un tir de Miranchuk (60e), tout en pensant que cela servirait à quelque chose. En vain. Durant les 180 minutes de cette confrontation, les Niçois ont appris ce que c'était la dure réalité des compétitions européennes. Gageons que cela puisse au moins leur servir dans le futur.