Les arbitres s'excusent auprès de Milan après sa défaite contre la Spezia

Fait rare ce lundi, du côté de la Serie A. Jugé en partie responsable de la défaite de l'AC Milan face à la Spezia, Marco Serra, l'arbitre de la rencontre, s'est excusé auprès du club lombard.

Lundi soir, le deuxième de Serie A s'est incliné dans le temps additionnel face à la Spezia, après avoir pourtant vu Rafael Leao ouvrir le score en fin de première période.

Mais après l'égalisation d'Aguledo à l'heure de jeu, c'est Gyasi qui est venu crucifier les Rossoneri au bout du temps additionnel, après que Junior Messias se soit vu refuser un but pour une faute trop vite sifflée sur Rebic.

Pour ne pas avoir laissé l'avantage dans cette action décisive, l'arbitre s'est attiré les foudres du clan milanais, qui lui reproche également d'avoir peu sifflé en faveur d'Ibrahimovic et compagnie tout au long de la rencontre.

Placé sous l'oeil d'un superviseur, le jeune arbitre s'est excusé dès la fin de la rencontre auprès du club, bientôt suivi par l'association des arbitres italiens, laquelle a reconnu des erreurs "graves", à en croire les informations de la 'Gazetta dello Sport'.

L'arbitre, pas le seul responsable

L'homme en charge de la désignation des officiels pour les matchs, Gianluca Rocchi, aurait ainsi décider de laisser Marco Serra de côté, au moins pour les deux prochaines rencontres après ces événements.

Pour autant, Stefano Pioli a également reconnu que la contre-performance des siens, qui pourraient voir l'Inter prendre cinq points d'avance en tête de la Serie A, n'était pas dûe exclusivement aux erreurs d'arbitrage.

"Je suis désolé de le dire, notre responsabilité doit être partagée avec l'arbitre qui s'est également excusé. Entre autres choses, il n'a jamais sifflé de demi-fautes. J'ai essayé de calmer les joueurs mais je n'ai pas pu", a déclaré le technicien italien.

"Nous savions que nous avions été lésés et avons perdu notre clarté. Dommage. La première mi-temps n'aurait pas dû se terminer 1-0, trop d'occasions. Maintenant, il faut réagir."