Défaits lors de leurs deux dernières sorties, respectivement face à Montpellier en Ligue 1 (2-0) puis sur la pelouse du Zénith Saint-Pétersbourg (2-1) en Ligue Europa, les Girondins de Bordeaux se devaient de l'emporter ce dimanche face à leurs supporters, alors que Frédéric Longuépée avait officiellement été nommé président du club plus tôt dans la journée. En face, l'OGC Nice se présentait lui aussi au Matmut Atlantique en restant sur une dynamique négative, puisque les protégés de Patrick Vieira n'avaient gagné qu'un seul de leurs derniers matches et pointaient à un point du premier relégable au coup d'envoi.
Première mi-temps décousue au Matmut Atlantique
Sous une pluie battante, les deux formations confirmaient leur envie apparente de redresser la barre et proposaient des débats particulièrement agréables à suivre, trouvant chacun beaucoup de verticalité. Si le déchet était forcément au rendez-vous, le combat au milieu de terrain faisait rage et offrait aux spectateurs présents dans les travées du Matmut Atlantique de belles séquences, non sans une certaine volonté d'aller de l'avant.
Néanmoins, au fil des minutes du premier acte, les débats perdaient en qualité ainsi qu'en intensité. Ainsi, c'est sur un score nul et vierge que les deux formations rejoignaient les vestiaires à la mi-temps, malgré des occasions très franches à mettre à l'actif de Mario Balotelli notamment.
Nice ouvre le score puis fait le dos rond
Peu aidés par des conditions de jeu difficiles, Aiglons et Girondins se montraient de nouveau brouillons au retour des vestiaires, avant que les Niçois ne parviennent à débloquer la rencontre en ouvrant le score après un bon mouvement entre Adrien Tameze et Allan Saint-Maximin, conclu par Wylan Cyprien, qui à l'intérieur de la surface, ouvrait son pied droit avec brio pour tromper Benoît Costil. 0-1.
Cette ouverture du score des visiteurs avait le mérite de réveiller les Girondins de Bordeaux qui, en conséquence à celle-ci, mettaient plus d'intensité dans leurs offensives et se procuraient de nombreuses occasions. Ainsi, Karamoh buttait par exemple sur le portier azuréen tandis que dans la foulée, Lerager faisait trembler la barre transversale d'une demi volée d'une rare violence à la 69ème minute, mais le ballon ne franchissait pas la ligne. Malgré un véritable siège sur le but niçois et des opportunités tout au long de la fin de la rencontre, Bordeaux n'arrivait pas à égaliser et voyait Nice revenir à sa hauteur avec 14 points.