La Super Ligue n’est pas morte. Le président du Real Madrid, instigateur de ce projet largement repoussé par le monde du football il y a quelques mois, le rappelle à chaque fois qu’on lui pose la question. Et il peut désormais compter sur un nouveau partisan : Ronaldo, le Brésilien, patron du club de Valladolid.
Lors d’une interview accordée à The Athletic ce jeudi, R9 a expliqué son point de vue, qui rappelle étrangement les arguments énoncés il y a quelques mois par les 12 clubs à l’initiative du projet. "Si vous regardez l'idée de la Super League, ce n'est pas une mauvaise idée. Les fans veulent voir les plus grands matchs", a déclaré celui qui est accessoirement très proche du président madrilène.
"Les amoureux du football, comme nous, veulent voir le Real Madrid jouer contre Milan ou l'Inter, City et le PSG. Nous voulons voir ces matchs sans avoir à attendre un quart ou une demi-finale", a ajouté le double Ballon d’Or (1997 et 2002, ndlr), avant de chercher des explications à l’opposition des fans du monde entier envers ce projet controversé.
"Aujourd'hui, les fans sont très engagés. Nous avons vu des protestations contre la Super Ligue en Angleterre, peut-être car elle a été mal expliquée ou mal mise en place, a poursuivi l’ancien Madrilène. Je pense que ce projet a du potentiel et que, dans un futur proche, il y aura des innovations pour les clubs et les fans. Il le faut pour améliorer notre produit, offrir de meilleures conditions et proposer les meilleurs matchs."
Une position pas si étonnante de la part de l’ancien attaquant, devenu dirigeant, qui s’est également positionné en faveur d’un autre projet controversé : la Coupe du monde tous les deux ans, voulue par la FIFA et repoussée par l’UEFA. "Avoir la compétition la plus importante tous les deux ans, ce serait vraiment spectaculaire", expliquait, au micro de RMC Sport, celui qui est également très proche du président de l'instance mondiale, Gianni Infantino.
"Lors d’un dîner avec les amis, collègues et participants, on a discuté de l’importance du Mondial 2018 en Russie, et du temps qui est déjà passé depuis. Cette compétition nous manque à tous. Le monde entier s’arrête pour la regarder. (…) Si vous demandez à Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo s'ils souhaitent avoir plus d'opportunités de gagner la Coupe du monde, je suis sûr qu'ils vous diraient oui", avait-il conclu. Ou osé, c'est selon.