Thierry Henry "est prêt pour être entraîneur" selon Pirès

"C'est avec tristesse que j'ai décidé de quitter 'Sky Sports' pour me permettre de passer plus de temps sur le terrain et me concentrer sur la voie pour devenir entraîneur", avait annoncé l'ancien attaquant de l'Equipe de France, lundi, au lendemain de la victoire des Bleus (4-2) face à la Croatie. Une décision qui n'a rien de surprenante puisqu'elle s'inscrit dans le lent processus d'apprentissage du métier souhaité par Thierry Henry, désireux de ne brûler aucune étape pour prétendre à figurer parmi les meilleurs à l'avenir.

Adjoint de Roberto Martinez sur le banc de la Belgique lors de la Coupe du monde, avec lequel il a d'ailleurs réalisé un travail de qualité au vue de l'animation offensive séduisante proposée par les 'Diables Rouges' tout au long de la compétition, Thierry Henry va-t'il rester en poste ou enfin se lancer dans le grand bain ? Etant toujours en poste, force est de constater que la question se pose, même si son annonce laisse sous-entendre une évolution à venir...
   

1/3 Over the last 4 years I have had some extremely rewarding coaching experiences in football. These experiences have only made me more determined to fulfil my long term ambition to become a football manager. pic.twitter.com/NOQZzuif4m

— Thierry Henry (@ThierryHenry) July 16, 2018

Une chose est sûre, selon Robert Pirès, qui le connaît très bien pour l'avoir cotoyé si bien en sélection que du côté d'Arsenal pendant de nombreuses saisons, le meilleur buteur de l'histoire des Bleus avec 51 buts inscrits en 123 sélections est arrivé à maturité. "Selon moi, il est prêt pour être entraîneur. Il adore le football, c'est un passionné. Son expérience avec la Belgique lui a été bénéfique car il a travaillé un mois avec Robert Martinez et je pense qu'il a beaucoup appris. C'était très important", a-t'il déclaré dans des propos accordés à la chaîne 'L'Equipe'. En choisissant de devenir numéro 1, Thierry Henry emprunterait le même chemin que bon nombre de ses coéquipiers en 1998, Zinédine Zidane, Didier Deschamps, Laurent Blanc ou encore Bernard Diomède pour ne citer qu'eux n'ayant pas tardé pour retrouver les bancs de touche.