Matthijs De Ligt se souviendra longtemps de son premier derby avec la Juve.
L’ancien joueur de l’Ajax a connu une soirée riche en émotions. Il a scoré d’une jolie volée l’unique but du match et ce alors qu’il n’est pas passé loin de causer un but aux siens en première période.
Avant de faire la différence à la 70e minute en se retrouvant à la réception d’une remise de Gonzalo Higuain sur le deuxième temps d’un corner, l’arrière central hollandais avait, en effet, connu une grosse frayeur (11e). Pour la cinquième fois de la saison, il a touché le cuir de la main dans sa propre surface. Mais, et contrairement à ce qui avait été notamment le cas contre l’Inter, l’arbitre a décidé de ne pas le sanctionner. C’était le premier tournant de cette partie.
Sans succès face à son rival régional depuis 2015, le Toro pouvait se sentir lésé sur le coup. C’était une belle occasion de prendre les devants à la marque, et il n’y en a plus vraiment eu d’autres pour les locaux si l’on excepte une tentative au-dessus de la barre de l’ancien Lillois Souhaïlo Meité (36e).
Sirigu a retardé l’échéance
Torino n’avait pas les armes pour aspirer mieux, mais l’équipe de Walter Mazzarri aurait pu s’en sortir avec un nul. Surtout que son gardien, Salvatore Sirigu, a multiplié les sauvetages miraculeux sur sa ligne. Il est intervenu d’abord devant Paulo Dybala (32e), puis il a frustré Cristiano Ronaldo en se couchant bien sur le tir du Portugais (57e) et, pour finir, il s’est interposé devant Gonzalo Higuain avec une envolée splendide (70e).
Malheureusement pour lui, l’ancien gardien du PSG a fini par céder. Un scénario cruel, mais qui ne fait que se répéter dans cette affiche entre les deux représentants du Piémont. Même en signant des prestations cahin-caha, la Juve parvient à rester le maitre du derby. Et la victoire récoltée lui permet également de reprendre son fauteuil de leader au détriment de l’Inter, vainqueur plus tôt de Bologne (2-1).