Remonter un 3-0 en demi-finales de Ligue des champions est évidemment épique. Mais tout ne relève pas de la chance. Les données donnent raison au 4-0 et à la 'remontada'. Par ailleurs, les statistiques prévenaient.
Le laboratoire de ProFootballDB le reflète et les calculs sont faciles. En associant le pourcentage de tirs transformés en buts à celui des tirs arrêtés par leur gardien, le coefficient des 'Merseysiders' est tout bonnement spectaculaire.
Il est en effet de 122,81%, un chiffre qui leur a permis de perforer les filets 'blaugrana' à quatre reprises et dans le même temps, d'empêcher Messi et sa bande de marquer. Les arrêts d'Alisson ont été aussi importants que les doublés d'Origi et Wijnaldum.
Bruges (117,5%) et le Bayern Munich complètent le podium de cette fiche de données particulière, sur laquelle Barcelone figure à une bonne place (108,79%). Les 'Blaugranas' se présentaient à Anfield avec un Leo Messi, meilleur buteur de la compétition et un Ter Stegen comme gardien aux cages les moins inviolées mais cela n'a pas suffi.
En outre, Liverpool, beaucoup plus intense, a récupéré 15 ballons de plus que son adversaire (63-48). Plus que cela, les 'Reds' en ont dérobé 12 dans le camp adverse, chose que le Barça n'a pu faire qu'un total de sept fois.
L'efficacité a été l'autre des facteurs qui a fait pencher la balance. L'équipe de Valverde aurait pu sceller l'éliminatoire en première période, mais s'est montré imprécise; alors que tout est entré pour celle de Klopp après la reprise.
En chiffres : Barcelone a cadré cinq frappes (à peine une de moins que sa moyenne cette saison) et n'a pas marqué; les Anglais ont marqué quatre buts en trouvant leur cible à sept reprises.
Enfin, Liverpool a rejoint le dernier tiers du terrain 52 fois, neuf de plus que d'habitude en Ligue des champions cette saison, contre 39 pour les Catalans, cinq de mois que d'habitude.