C'est un nouveau coup qui pourrait faire du mal à Barcelone dans l'affaire du transfert d'Antoine Griezmann en provenance de l'Atlético Madrid, alors qu'un simple email pourrait sortir au grand jour, un email contenant des éléments des négociations pour le joueur.
Et selon les informations données par le quotidien espagnol 'El Mundo', ce qui inquiéterait le Barça, c'est que cet email daterait bien du mois de mars, comme accusait l'Atlético, prouvant que le club était en contact avec le joueur avant d'avoir contacté l'Atlético Madrid.
Cela deviendrait ainsi une preuve de la violation du règlement de la FIFA, règlement qui indique que, si le contrat d'un joueur avec son club ne se termine pas entre le mois de janvier et la fin de saison de cette même année, un club intéressé par le transfert de ce joueur ne doit pas passer par lui mais par le club propriétaire avant tout.
Cet email aurait été envoyé depuis la boîte électronique de l'avocat d'Antoine Griezmann, Sevan Karian, à sa soeur et agente, Maud, ainsi qu'au père de des enfants Griezmann, Alain. Dans le contenu se trouverait les conditions lors desquelles se réaliseront le transfert du joueur français, ainsi que les commissions que remporteraient les deux parties pour cette opération.
Un email destapa la negociación oculta de Griezmann y el Barça. https://t.co/mLNzB1DHzf
— EL MUNDO (@elmundoes) August 5, 2019
Selon les journalistes Estaban Urreiztieta et Orfeo Suarez, qui ont publié cette information, l'email en question serait déjà entre les mains de Minguel Angel Gil, membre de la direction de l'Atlético, qui avait récemment assuré qu'il avait les preuves nécessaires pour accuser le Barça.
Dans le même mail, il est expliqué que c'est Antoine Griezmann qui a décidé de faire le premier pas et de partir à Barcelone, après avoir prolongé à l'Atlético quelques mois auparavant. Le Barça aurait donc tout bouclé et attendu patiemment jusqu'en juillet, pour ne pas payer 200 millions d'euros mais 120 millions d'euros de clause libératoire.
L'Atlético Madrid réclame aujourd'hui les 80 millions d'euros manquants et prétend utiliser cet email en tant que moyen de pression. Si le club colchonero utilise cet email comme preuve, le Barça pourrait, en plus de payer, recevoir une sanction de la FIFA l'interdisant de recruter lors de plusieurs mercatos.