Une machine à régler avant la Ligue des Champions

L'excellente forme du Real Madrid a pris du plomb dans l'aile aprés la défaite à Saint Sébastien en Coupe du Roi. Un échec auquel personne ne s'attendait et qui pose problème en vue de la Ligue des Champions.

Ce qui est certain, c'est que ce match a soulevé bon nombre de problèmes, surtout dans la rotation du Real, coupable de la débâcle au Bernabeu. Et c'est pour cette raison que Zizou est déjà en train de réfléchir aux noms des 11 joueurs qu'il va aligner face à Manchester City, le 26 février prochain, en Ligue des Champions.

Dans les cages, il n'y a pas de débat, Thibaut Courtois a dissipé les doutes qui le tourmentaient depuis son arrivée à Madrid et la performance d'Alphonse Areola face à la Real Sociedad n'en fait pas un concurrent sérieux.

De leur côté, Carvajal, Ramos et Varane font parti du schéma initial et il n'est pas question d'y toucher. La seule interrogation défensive se situe à gauche : Marcelo est important, mais les derniers matchs de Mendy montrent que le Français est un ton au dessus en ce moment.

Il semblerait donc que l'ancien lyonnais complètera la défense. Avec Courtois, Casemiro et Benzema, ce sont les seules positions avec lesquelles on a des certitudes à Madrid.

Au milieu de terrain, Zidane doit choisir s'il ajoute 2, 3 ou 4 joueurs en plus du Brésilien. Le plus probable et habituel, c'est que l'ancien de Porto soit accompagné de 3 coéquipiers pour former une ligne de 4 au milieu.

Dans ce cas de figure, Valverde, Kroos, Modric et Isco seront en concurrence pour les 3 places. La balance penche plus du côté de l'ancien de Málaga que de celui du Croate. Si Zizou fait le choix de l'expérience, Valverde sera le sacrifié. Mais même un titulaire en puissance comme Kroos n'est pas assuré de jouer.

Si d'ici là aucune mauvaise nouvelle ne frappe Madrid, Zidane devrait aligner Hazard aux côtés de Benzema en attaque, avec Vinicius, Rodrygo et Lucas Vazquez comme alternatives pour un schéma plus offensif. Mais face à un adversaire comme City, il y a peu de chance pour voir le technicien français prendre autant de risque.