Pour la première fois depuis vingt-deux ans, Arsène Wenger se trouve libre de tout engagement. Le technicien alsacien n'est lié à aucun club vu qu'il vient tout juste de quitter Arsenal. Et en ces premiers jours d'inactivité, il s'est livré à quelques confessions intéressantes. Sur 'BeIn Sports', il est notamment revenu sur les différentes propositions auxquelles il a tourné le dos durant la longue période où il était en charge des 'Gunners'.
Parmi les clubs qui l'ont le plus souvent sollicité, le Real Madrid. Avec Florentino Pérez à sa tête, le club espagnol a même fait le forcing pour l'enrôler en 2009, avant de jeter son dévolu sur le Chilien Manuel Pellegrini. Mais, Wenger ne se voyait pas accepter cette proposition et laisser "son" Arsenal dans une situation précaire.
"Lorsqu'on a construit le nouveau stade (2006, ndlr), les banques m'ont demandé de m'engager pour au moins cinq ans. Et la première fois que je les ai refusés, j'étais justement dans cette période de cinq ans. Je me disais que je ne pouvais pas faire ça, car ça serait trahir mon club", a-t-il expliqué. Arsenal a bâti son enceinte de l'Emirates Stadium contre un montant de 750M€. Une dépense faramineuse qui a conduit les dirigeants à opter pour une phase d'austérité pendant plusieurs saisons, en réduisant notamment la voilure sur le marché des transferts.
"Le Real Madrid, je pense que je les ai refoulés à deux ou trois reprises, a enchéri Wenger en continuant à ressasser le passé. C'est l'une des équipes que j'adorais lorsque j'étais petit. C'est simplement que j'ai senti qu'Arsenal était dans une période très sensible. Vous êtes toujours tenté d'aller au Real, surtout qu'ils m'offraient la possibilité de prendre le contrôle du club en entier. Mais en fin de compte, j'étais heureux là où j'étais".
Il n'y a pas qu'au Real que Wenger a dit "non" à plusieurs reprises. L'ancien coach de Monaco a aussi admis avoir refusé les approches de la fédération anglaise pour prendre les rênes des 'Three Lions' : "Oui, deux ou trois fois aussi. Mais, à ce moment-là, l'implication au quotidien était importante pour moi". A soixante-huit ans, une expérience à la tête d'une sélection nationale pourraient aujourd'hui le tenter un peu plus, surtout qu'il a récemment confié préférer "rester chez soi" plutôt que d'avoir "à coacher contre Arsenal".