L'OL craque vers la fin contre Limassol

L'OL a comme rêve cette saison de disputer la finale de la Ligue Europa, à domicile. Le chemin pour y arriver parraissait long et semé d'embûches, et il l'est à plus forte raison maintenant à la suite de l'entrée en matière poussive des Gones. Ce jeudi, à l'occasion de leur première sortie dans cette compétition, ces derniers ont concédé le nul face à l'équipe supposée être la plus faible de leur groupe, en l'occurrence Limassol. La victoire était à la portée des Français, mais une dernière attaque de l'APOEL leur a été fatale. Ce sont deux points précieux qui s'envolent et qui confirment les difficultés qu'a l'OL à s'imposer en terre chypriote.

Un seul but a été inscrit par les Lyonnais dans ce match et ces derniers ont cru jusqu'à la 92e minute qu'il suffirait à leur bonheur. À la 53e minute, Memphis Depay a transformé avec succès un pénalty qui faisait suite à une main adverse dans la surface. Un but qui a décomplexé les Lyonnais, jusque-là timorés et incapables de se créer une véritable occasion de but. Malgré la présence du onze type sur le terrain, les visiteurs ont eu toutes les peines à se projeter vers l'avant et venir inquiéter le dernier rempart chypriote.

Lopes a pourtant été impérial

À défaut d'être dangereux, l'équipe de Bruno Genésio a su d'abord se montrer solide derrière, à l'instar d'Anthony Lopes. Le gardien portugais a réalisé deux arrêts décisifs sur sa ligne. Le premier à la demi-heure du jeu sur un coup franc bien enroulé de Da Silva. Et le second juste après la reprise sur une tête plongeante de Roberge. Sans lui, il n'est pas sûr que l'OL serait reparti chez lui avec un point, même s'il y a eu du mieux dans le jeu proposé par Fekir et ses coéquipiers dans la dernière demi-heure du jeu.

Juste après avoir ouvert le score, l'OL aurait pu obtenir un second pénalty. Rafael a été victime d'une intervention illicite du gardien alors qu'il s'apprêtait à armer une tête (64e). Une mauvaise décision arbitrale qui a donc été lourde des conséquences. Après une dernière tentative lyonnaise, signée Depay sur coup franc (83e), l'APOEL a jeté ses dernières forces dans la bataille. Et il en a été récompensé. C'est autant dû à son mérite de n'avoir rien lâché qu'à l'incapacité des Gones à préserver leur avantage.