Touché aux ligaments croisés du genou et indisponible une grande partie de la saison, Giorgio Chiellini en a profité pour écrire un livre à paraître dans les prochains jours.
Le défenseur de 35 ans y révèle quelques détails croustillants de sa riche carrière, essentiellement passée à la Juventus, et règle ses comptes avec Mario Balotelli, Felipe Melo et l'Inter Milan.
"Balotelli est une personne négative sans aucun respect pour l'équipe. En 2013, lors du match de Coupe des Confédérations contre le Brésil (L'Italie a perdu 4-2 en phase de groupes, pour finalement terminer troisième, ndlr), il ne nous a pas du tout aidés. Il méritait une gifle", a lâché Giorgio Chiellini, sans trembler. Avant de bifurquer sur un autre ex-coéquipier, à la Juventus.
Une sortie qui a forcément fait le buzz dans la presse italienne et poussé les deux principaux intéressés à réagir. Via son compte Instagram, Mario Balotelli s'est défendu.
"Moi au moins, j’ai la sincérité et le courage de dire les choses en face. Toi depuis 2013 tu as eu beaucoup d’occasions de le faire, en te comportant comme un vrai homme, mais tu ne l'as pas fais. Qui sait ce que tu diras un jour de tes coéquipiers d’aujourd’hui, capitaine bizarre... Si c’est ça être un champion, alors je ne préfère pas l’être. Et je n’ai jamais manqué de respect au maillot de l’Italie."
"Chiellini s'est toujours fait dessus"
Via un message envoyé à 'La Gazzetta dello Sport', le pitbull brésilien a aussi répondu à son ancien coéquipier à la Juve : "Quand j’étais à Turin, je n’ai jamais manqué de respect à personne : ni aux coéquipiers, ni aux dirigeants, ni à la Juventus en général. Mais à ce stade, je n'ai pas de respect pour lui. Et je n’en aurai jamais."
"Il dit que Balotelli doit être giflé et que je suis le pire des pires et qu’il risquait toujours la bagarre à cause de moi ? Eh bien, il s’est toujours fait dessus... et puis, désolé, c’est trop facile de dire du mal des autres dans livre. Peut-être que "ce défenseur" est toujours en colère contre moi parce que, quand je suis allé à Galatasaray, nous les avons giflés en les éliminant de la Ligue des champions".