Les matches se suivent et se ressemblent pour Arsenal en cette période de reprise de compétition. Les Londoniens ont encore laissé filer de précieux points ce samedi en championnat, et ce à cause principalement de leur fébrilité défensive. Alors que la victoire leur tendait les bras, ils ont pris un but gag pour se refaire rejoindre à la marque avant d’en enciasser un second sur le gong de la part de Neal Maupay.
Après avoir provoqué la blessure de Bernd Leno en fin du premier acte, l’ancien Niçois a délivré les Seagulls à la 95e d’une frappe en force à quelques mètres des buts. Un véritable coup de semonce pour Arsenal.
Pourtant, à la 68e minute, on a bien cru que les soucis des Gunners allaient prendre. En trouvant la faille sur une magnifique frappe enroulée du gauche, Nicolas Pépé a montré la voie à suivre à ses coéquipiers. Ce but, que n’aurait pas renié Thierry Henry, avait tout pour relancer les visiteurs. Mais, c’était manifestément trop demander à cette équipe que de tenir une avance d’un but face au 15e du classement de Premier League.
A peine sept minutes après l’ouverture du score, les locaux ont recollé à la marque. Ils peuvent remercier Lewis Dunk, auteur d’une reprise victorieuse à un mètre du but, mais surtout le duo de défenseurs Holding-Mustafi qui se sont emmêlés les pinceaux sur la ligne du but et ont manqué de dégager alors qu’ils en avaient largement la possibilité. Une erreur qui en dit long sur les carences de l’arrière-garde d’Arsenal.
L’équipe d’Arteta a été battue à cause de ses faiblesses défensives, mais pas que. Les visiteurs auraient dû tuer le match bien avant. Dominateurs, ils ont eu plusieurs tentatives franches mais ne les ont pas mis à profit. Alexandre Lacazette, de retour dans le onze de départ, a buté sur le portier adverse sur une reprise de la tête (31e), tandis que Pierre-Emerick Aubameyang, son compère d’attaque, a trop écrasé sa frappe à la 48e.
A 8 journées de la fin, Arsenal ne peut définitivement plus viser une place dans le Top 4. La reconstruction entamée par Mikel Arteta s’annonce très longue, et aussi pénible sans une présence en Ligue des Champions.