Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour avoir une réaction. Titillé avant Lorient sur le manque de réussite de son équipe sur les coups de pied arrêtés offensifs, Thomas Tuchel doit se réjouir ce mercredi que ses hommes aient performé dans ce secteur, à Reims (0-3), en demi-finale de la Coupe de la Ligue.
Car contrairement aux matches précédents cette saison, ce n'est pas sur des attaques rapides ou placées que sont venus les buts parisiens. Mais bien sur des phases arrêtées.
Il fallait d'ailleurs remonter au 25 août 2019, et une victoire contre Toulouse (4-0), pour se remémorer l'unique but sur corner du PSG cette saison jusqu'ici. Une tête de Marquinhos sur un ballon déposé par Angel Di Maria.
Ironie du destin, c'est encore Marquinhos, de la tête, qui a trouvé la faille sur corner à Delaune, bien servi par Neymar cette fois-ci (0-1, 9e). Le premier éclat d'un match maîtrisé par le PSG, largement dominateur, avec Ney dans le rôle du maître artificier.
En l'absence d'Angel Di Maria, resté sur le banc, le Brésilien a endossé le rôle de tireur avec brio. Il aurait même pu signer un but d'un coup-franc direct, mais Rajkovic l'en a empêché en repoussant le ballon difficilement (35e).
C'est sur un coup-franc signé Neymar qu'est venu le but du break, par Ghislain Konan contre son camp (0-2, 31e). C'est aussi sur un corner sortant de l'ancien Barcelonais qu'a été inscrit le quatrième but parisien, par Tanguy Kouassi, opportuniste, à la suite d'une frappe de Paredes (0-3, 78e).
Le point d'orgue d'une rencontre qui aura permis au PSG d'avoir un déclic dans un secteur qui nécessite de la concentration, mais aussi un brin de réussite.
Cette réussite, Paris l'a eue mercredi. Le défi sera de la garder encore quelques temps.