Dans un entretien à 'La Voix du Nord', Michel Seydoux, ancien président lillois, a exprimé son opinion quant à la décision de la LFP d'arrêter définitivement la saison de L1.
"Depuis le début, tout en privilégiant la santé de tous, des joueurs et des spectateurs, j'ai toujours dit qu'on ne pouvait pas arrêter un Championnat en cours. On a un problème sur la justice des places acquises. C'est une décision qui a été prise trop hâtivement. Qu'on ne puisse plus jouer au football en France avant le mois de septembre : oui, ça, c'est probablement une vérité. Mais nous sommes un grand Championnat, avec de belles équipes, de nouveaux investisseurs, beaucoup de suspense. Vous ne pouvez pas dire aux deux-tiers de la série : "J'arrête tout." Ce n'est pas possible", a-t-il tonné.
"On suspend tout et on regarde ce que font les autres. A priori, les Coupes d'Europe vont reprendre. Donc les clubs qui vont reprendre leur Championnat ne seront pas au même niveau physique que les clubs qui n'auront pas repris. Je partage l'opinion de M. Aulas (président de l'OL) parce que Lyon, Lille, Amiens et d'autres sont particulièrement lésés dans cette affaire. La Ligue s'est prise pour un gendarme. Quand je vois Caïazzo (président de Saint-Étienne) dire que la messe est finie, je ne suis pas d'accord. Parce que lui, il aurait peut-être pu descendre. C'est ça qui fait le suspense. La messe est dite pour ceux que ça arrange, mais elle n'est pas honnête. C'est une messe qui est truquée. », a ajouté l'ancien homme fort de Lille, qui pour rappel a fini 4e du Championnat suite à la décision de la LFP.